Cité Péquin
Réalisée en 1940, la Cité Péquin est le tout premier lotissement d'habitat collectif construit à Rezé, dans un contexte marqué à l'époque par une crise du logement et des initiatives prises en faveur de l'améloriation de l'habitat ouvrier. Cet ensemble de pavillons doit son nom à l'entrepreneur Louis Péquin, à l'origine du projet.

Localisation :
Rue Péquin
L'habitat ouvrier dans l'entre-deux-guerres
Après la Première Guerre mondiale, les conditions de logement à Rezé pour le milieu ouvrier restent très précaires en raison de la vétusté et de l'insalubrité de l'habitat. Le problème est également amplifié avec un important exode rural des populations venues de Bretagne ou de Vendée.
Des initiatives sont donc prises pour améliorer l'habitat avec la construction des premiers lotissements ouvriers rezéens dans les années 1920 et 1930. La Loi Loucheur (du nom du ministre du Travail et de la Prévoyance sociale) de 1928 favorise le financement d'un vaste programme national de construction d'habitations dites "à bon marché".
Durant cette période, de nombreuses maisons sont ainsi réalisées à Rezé sur un plan souvent standardisé et sont généralement situées près des bassins d'emploi et d'industrie, notamment en bords de Sèvre et à Pont-Rousseau.
Le projet du lotissement de la Volière
C'est dans ce contexte que l'entrepreneur Louis Péquin, originaire de Montaigu en Vendée, dépose un projet de lotissement à Rezé dans le secteur de la Volière (Chêne-Gala) à la fin des années 1930, sur un terrain dont il est propriétaire.
L'ensemble, couvrant une surface de près de 3 500 mètres carrés, est composé d'une vingtaine de lots qui seront desservis grâce au percement d'une nouvelle rue centrale (l'actuelle rue Péquin).
La nouvelle Cité Péquin
Le nouveau lotissement, qui sera connu sous le nom de Cité Péquin, sort de terre en 1940.
Il propose un ensemble de pavillons à étages qui forment le premier lotissement d'habitat collectif rezéen. En effet, ces grandes maisons sont conçues pour accueillir chacune deux foyers et sont destinées à une population d'ouvriers.
Disposant d'un jardin, les pavillons proposent également un confort moderne pour l'époque.
La plupart des premiers foyers à y loger sont des familles de cheminots.