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L'automobile

Elle a été pendant la seconde moitié du 20e siècle l'incarnation par excellence du transport. Sa démocratisation à l'époque a ouvert pour beaucoup la voie vers de nouveaux horizons. Aujourd'hui, la place de l'automobile dans la ville évolue et est un enjeu majeur des déplacements de demain...

Des premières automobiles...

Si les premières tentatives de créer des véhicules motorisés sont assez anciennes, tel le fardier à vapeur de Cugnot en 1769, c'est à la fin du 19e siècle que l'ère de l'automobile démarre véritablement avec l'invention du moteur à explosion.

C'est l'effort de guerre durant la Première Guerre mondiale qui va encourager de nouvelles innovations et une production en série de plus en plus importante après la fin du conflit. Dans l'entre-deux-guerres, l'automobile commence à devenir un véhicule de moins en moins rare dans les rues. Toutefois, elle demeure encore l'apanage de familles aisées, issues le plus souvent de la bourgeoisie et des milieux industriels et d'affaires.

Symbole d'innovation, de progrès et de luxe, l'automobile bénéficie également à cette époque d'améliorations pour son confort et du développement - encore embryonnaire - du réseau routier. 

Si la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale avec ses pénuries portent un coup d'arrêt à la production automobile, la seconde moitié du 20e siècle et les Trente Glorieuses consacrent son retour au premier plan avec la production en masse et sa démocratisation.

... au règne de la voiture

Alors que les anciens réseaux de transport ont souffert des destructions de la guerre, l'automobile devient incontournable : plus rapide, plus abordable et synonyme de liberté. 

Rezé, comme toutes les villes à l'époque, évolue et s'adapte au règne de la voiture. De nouvelles routes conçues pour l'automobile se multiplient alors : reconstruction de Pont-Rousseau avec la nouvelle avenue de la Libération ou encore la création de la route de Pornic.

L'impact de la voiture dans le paysage urbain est l'une des transformations majeures de cette seconde moitié du 20e siècle. Outre les routes, il faut également ouvrir des parkings et des espaces de stationnement. 

Dans le domaine de l'habitat aussi des transformations s'opèrent avec la multiplication des garages !

Revers de la médaille : les voies s'encombrent, le trafic se congestionne et la pollution des véhicules soulève de nouvelles difficultés en cette fin de siècle.

Une place aujourd'hui repensée

Face aux problématiques soulevées par l'importance prise par le trafic automobile dans l'espace urbain, à Rezé comme ailleurs, de nouvelles réflexions s'ouvrent et requestionnent la place de la voiture individuelle dans nos modes de déplacement.

À Rezé, plusieurs évolutions sont notables à ce titre : une révision des limitations de vitesse pour favoriser une circulation apaisée, des voies davantage partagées avec d'autres modes de transport (pistes cyclables, voies de bus) ou encore la piétonnisation de certains espaces.

Aujourd'hui, le covoiturage et la complémentarité des modes de déplacement sont favorisés. La ville compte ainsi à présent plusieurs parkings-relais et véloparcs permettant la connexion avec les réseaux de transports en commun (navibus, bus et tramways). 

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